Attirer et retenir les jeunes ménages dans une commune rurale comme la nôtre peut représenter un véritable défi. Pour y parvenir, il est essentiel de développer et de soutenir les services liés à la petite enfance et à la jeunesse. Ces services jouent un rôle crucial, non seulement pour le bien-être des familles, mais aussi pour la cohésion et la vitalité de notre communauté.
Nous croyons fermement que le bien-être de nos citoyens repose en grande partie sur les liens sociaux créés par les activités de nos enfants. C’est pourquoi il est impératif que notre Commune accorde une véritable importance à ces services et offre un soutien solide à tous les acteurs impliqués.
Nous devons renforcer les infrastructures, élargir les programmes disponibles et encourager les partenariats avec les familles et les associations locales pour assurer un environnement épanouissant pour nos jeunes et soutenir nos familles.
Nous en sommes convaincus, l’école au village, c’est mieux.
C’est mieux pour tout le monde : le jeune, la famille, le village, mais aussi pour l’ensemble de la communauté, notamment par les emplois créés et la vie qui s’organise autour des écoles.
La Commune a une double casquette qu’elle doit assumer équitablement : Pouvoir Organisateur directement responsable des écoles communales et autorité communale sur l’ensemble de son territoire qui compte 3 écoles libres.
Pour Vivr’Action, c’est tout le système scolaire qui doit être soutenu. C’est une tâche complexe et exigeante qui nécessite un investissement considérable de la part des responsables.
Considérée parfois comme quelque chose de très personnel, la santé fait pourtant partie de toutes nos conversations. Dans une société avancée, nul ne peut être condamné à prendre soin tout seul de sa santé. La politique de santé publique doit être une réalité dès le niveau communal.
La prévention, l’information et la sensibilisation doivent être des préoccupations communales, en collaboration avec des services spécialisés. La qualité de l’air, de l’eau, de l’alimentation également.
Dans une commune rurale comme la nôtre, la question des soins de santé et de l’encadrement médical peut devenir rapidement un problème majeur.
Le monde animal contribue largement à la qualité de vie et au respect de l’environnement. L’animal peut être de compagnie, de loisir, de passion scientifique ou d’équilibre écologique. Si certaines espèces sont invasives (sangliers, ratons laveurs…), cela résulte des dérives humaines et il faut, dans ce cas, agir pour nous en protéger : proprement mais sévèrement.
Respecter le bien-être animal, c’est contribuer à la santé de tous et soutenir la biodiversité.
Les aînés occupent une place importante dans notre commune, tant sur le plan purement démographique (22,50 % de plus de 65 ans), que sur le plan de leur contribution sociale, culturelle et économique. Beaucoup d’entre eux sont toujours très actifs, dans le cadre du travail, de la famille, du bénévolat ou des loisirs.
Leur riche expérience et leur participation à la mémoire collective sont précieuses à tous. La transmission intergénérationnelle renforce le sentiment d’appartenance et la cohésion de toute la communauté.
Que ferions-nous sans l’engagement des aînés dans le bénévolat ? Nos aînés sont donc actifs et veulent rester acteurs de leur vie ! Cela signifie que tous les services offerts dans la commune doivent être accessibles, ouverts à tous, sans discrimination, avec parfois des spécificités propres en termes de mobilité, de coût, d’horaires ou encore d’accès à la technologie numérique.
Les aînés doivent aussi être accompagnés. Comme dans tous les domaines, la participation des mouvements associatifs est essentielle et doit être structurée et intégrée au niveau de toute la commune.
S’il y a bien un dossier qui nécessite d’être pris à bras le corps lors de cette nouvelle législature, c’est celui de la transition énergétique, liée aux effets du dérèglement climatique. Preuve en est, cet enjeu figurait dans le top 3 des défis majeurs de la dernière étude sur les finances locales menée par la banque Belfius.
La transition énergétique, c’est passer le plus (rapidement) possible à une production et une consommation énergétique qui soit parcimonieuse, renouvelable, la moins polluante et qui ne soit pas une menace vitale pour les générations futures.
Difficile à croire, mais la tranquillité devient un sérieux problème dans nos villages !
Briscol, Erezée, Fisenne et Soy sont traversés, chaque jour, par de nombreux poids lourds de transit, cherchant vraisemblablement à éviter des postes de péage de la taxation au kilomètre.
C’est devenu, du matin au soir, une source de nuisance importante pour les riverains et de grande insécurité pour les usagers faibles. Il faudra veiller à éviter ou limiter ce trafic lourd de transit !
Vivre dans un cadre naturel magnifique exige que nous agissions pour le préserver, l’améliorer, le valoriser et en tirer parti sans pour autant le mettre à mal.
Cela demande une attention permanente partagée par tous, car il faut sensibiliser, convaincre et parfois contraindre, car l’environnement naturel est une richesse collective qu’il faut préserver des inconsciences et des appétits individuels.
Pour mener nos actions, des financements sont proposés, par la Région wallonne notamment : aide pour la plantation de haies ou pour la Semaine de l’Arbre ; également, la subvention annuelle « BiodiverCité » qui soutient les Communes dans la concrétisation de projets de biodiversité : lutte contre les espèces exotiques envahissantes, protection d’espèces et de sites, actions en faveur des pollinisateurs, cimetières nature… La Province de Luxembourg offre également des aides (entretien des cours d’eau de troisième catégorie par exemple).
Nous devons tirer profit au maximum des soutiens proposés par les pouvoirs supérieurs. Mais au-delà de ces subventions, nous débloquerons des financements complémentaires pour accentuer nos actions et projets.
Une habitation permet à chaque personne de se développer, de développer des projets, de s’insérer dans la société ou encore de participer à la vie économique, associative et citoyenne.
C’est un enjeu particulièrement important que Vivr’Action veut relever !
Politique participative par excellence, le PCDR (Programme Communal de Développement Rural) est un formidable outil de développement stratégique pour les petites communes comme la nôtre. Nombreuses sont celles à l’avoir compris (actuellement, plus de 150 municipalités wallonnes).
Nous ne pouvons que regretter le manque de réflexion construite, concertée et partagée sur ce sujet au cours des trois dernières mandatures. Il est évident qu’il n’y a pas eu de réflexion stratégique à long terme, ce qui est d’autant plus regrettable compte tenu de ce qui s’annonce et dont la population wallonne est peu et mal informée : le SDT. Késako ?
Le Schéma de développement du territoire (SDT) définit la stratégie territoriale pour la Wallonie. Il oriente les projets urbanistiques vers les lieux les mieux équipés, les « centralités ». Il en prévoit 3 types : la centralité villageoise, l’urbaine et l’urbaine de pôle. Ainsi, à l’horizon 2050, sur 4 nouveaux logements construits, 3 devront se trouver dans la centralité !
Notons que les Villes et Communes auront l’opportunité de définir elles-mêmes leurs centralités dans leur Schéma de Développement Communal. Encore faut-il qu’elles le fassent, sinon les centralités reprises dans le SDT s’appliqueront ! Quand on connaît la frilosité de la majorité actuelle à souscrire à de tels schémas d’aménagement, les craintes sont permises…
Et chez nous ? Seul le village d’Erezée a été retenu par le précédent Gouvernement comme centralité villageoise, sur base des critères suivants : logements, services, équipements de proximité et accessibilité en transport en commun.
Nous pensons qu’il est primordial de ne pas limiter le futur développement de la commune au seul village d’Erezée. D’autres entités pourraient aussi bénéficier du statut de centralité, le tout en respectant le caractère rural d’entités plus petites.
Concrètement, la Commune dispose de 6 ans à dater de l’entrée en vigueur du SDT pour définir ses centralités via un schéma de développement communal qui complèterait le schéma du territoire. Dans le cas contraire, la proposition de la région sera appliquée.
Nous devons donc saisir la balle au bond et développer notre propre schéma afin de décider nous-mêmes de notre avenir.
Attention, nous soutenons bien entendu les ambitions sociale, écologique et économique de la Wallonie. Mais cela ne doit pas se faire au détriment des territoires moins connectés et non urbains.
Une réalité s’impose aussi à nous en ce qui concerne les gîtes et hébergements touristiques : la situation est dramatique dans certaines entités avec la présence de trop nombreux gîtes. Le Collège communal dispose d’un moyen concret pour réglementer cette propagation : la création d’un gîte est soumise à permis d’urbanisme. Moyennant une analyse de la demande, nous nous engageons à n’accepter que les projets d’hébergements touristiques qui n’ont aucune conséquence sur les centres villageois et la vie de l’entité. Un règlement simple pourrait être mis en place afin de les limiter, sans pour autant pénaliser nos citoyens qui développent une activité respectueuse de leur environnement social.
C’est une question épineuse, mais nous ne voulons pas que nos villages deviennent des villages de vacances ne permettant pas aux jeunes de notre région de s’installer. Il s’agit ici de la survie de notre région. Il est important de souligner qu’en phase de permis, le Collège garde la main sur la décision finale. Mais si celle-ci s’écarte du schéma, il devra « bétonner » sa justification afin de faire face au possible recours de la Région Wallonne contre sa décision.
A l’instar d’un service type « Madame/Monsieur Camps » pour les camps de mouvements de jeunesse, nous souhaitons créer un service communal « Madame/Monsieur Gîtes » chargé de sensibiliser, d’informer, de conseiller, de surveiller et de veiller à la quiétude générale.
Enfin, nous souhaitons valoriser les quatre « zones de loisirs » de Biron en leur attribuant un nom de village commun et ce, en concertation avec les habitants. Ceci permettra, nous le souhaitons, de lancer une nouvelle dynamique à ce petit bout de territoire érezéen.
Pour une commune rurale comme Erezée, la voiture reste encore indispensable pour se rendre au travail, à l’école, conduire les enfants, faire des courses ou encore partir au sport. Il est cependant crucial de promouvoir la multimodalité, même dans les villages ruraux.
Erezée est traversée par plusieurs routes reliant différents grands axes, ce qui entraîne une circulation de plus en plus dense sur notre territoire, principalement du trafic de transit, y compris des véhicules encombrants et des poids lourds. Cela constitue une source de nuisances et d’insécurité. Des aménagements de sécurité sont donc nécessaires pour maîtriser ce flux et rassurer les citoyens.
Nous le constatons tous, la mobilité est un souci majeur, et la commune doit être en première ligne pour aborder cette problématique.
La sécurité aux abords des écoles est primordiale ! L’identification rapide de celles-ci et le ralentissement adapté du trafic à leur passage sont essentiels.
Un Plan Intercommunal de Mobilité (PICM) a été présenté lors de la législature précédente. Ce plan vise à faciliter la planification de la mobilité de la commune et à améliorer l’accessibilité, la mobilité et la sécurité sur le territoire. Il est temps de le retravailler et de se le réapproprier.
Différents services de mobilité sont disponibles dans la commune, comme la Locomobile ou Les Passagers du Pays. Il est important de les promouvoir et de les faire connaître auprès des citoyens. Les centrales locales de mobilité et la centrale régionale sont également des services aux personnes qu’il faut encourager.
La « mobilité douce » doit occuper une place importante dans la commune. L’essor du vélo et de la marche depuis la crise sanitaire est une tendance à maintenir et à encourager. Les Points Nœuds et les réseaux cyclables doivent être entretenus et accompagnés de pistes cyclables ou de pistes suggérées pour offrir aux citoyens des infrastructures de qualité et sécurisées.
Encourager la mobilité douce, c’est avant tout rendre la mobilité plus conviviale et responsable, tout en promouvant la santé de nos concitoyens.
En complément des investissements et aménagements proposés, la Commune joue un rôle crucial en matière de sensibilisation. Des actions et animations doivent être mises en place et soutenues : la Semaine Européenne de la mobilité existe depuis le début des années 2000. Peut-être est-ce le moment d’y participer ?
L’agriculture est un pilier essentiel pour de nombreuses petites communes. Erezée ne fait pas exception. 88% de notre territoire est constitué de terres agricoles (45,9%) et de terres boisées (42,6%). À noter qu’avec le CPAS et la Fabrique d’église, la Commune est propriétaire de 230 hectares de terres agricoles.
Un article du 9 mai 2023 du journal l’Avenir du Luxembourg révélait qu’Erezée connaissait la pire dégradation du nombre d’exploitations agricoles au niveau provincial : elle est passée, en 30 ans, de 122 fermes en 1991 à seulement 31 exploitations en 2021 ; soit une disparition de 75% des exploitations. Nous ne pouvons que regretter ce triste record.
Les exploitations toujours implantées dans nos villages sont de tailles diverses mais gardent toutes cet aspect familial, caractéristique de nos campagnes, souvent plus durables car elles visent à préserver les ressources pour les générations futures. Ces exploitations contribuent à l’économie locale et sociale, maintiennent des savoir-faire locaux, ainsi que certaines traditions et pratiques agricoles transmises de génération en génération.
Mais le secteur reste en souffrance, marqué par plusieurs défis qui affectent la viabilité des exploitations agricoles et la qualité de vie des agriculteurs. Ils sont souvent confrontés à des revenus insuffisants. Nous l’avons bien compris lors des dernières manifestations : ils veulent vivre de leur travail et non d’aides financières.
Le secteur du tourisme est primordial pour le développement de notre territoire communal. Au-delà des gains économiques, le tourisme contribue à l’amélioration du cadre de vie, au renforcement de l’image et de la notoriété de notre commune.
Nous le savons depuis bien des années, notre région est extrêmement appréciée. Nous sommes persuadés qu’un secteur touristique effervescent entraînera des retombées positives pour les citoyens.
Malgré leur importance plus qu’évidente, nous estimons que la commune doit s’atteler à un soutien plus actif du secteur en facilitant la vie à nos petits (et gros) commerçants et entrepreneurs.
Nous estimons qu’une mise en réseau des forces économiques locales favorisera les partenariats entre la Commune, les entreprises et les associations. L’aboutissement de cela serait la conception et la mise en place d’un schéma de développement économique, qui permettrait d’identifier rapidement quels besoins doivent être satisfaits à quel endroit.
Pour Vivr’Action, ça reste une évidence : les associations sont l’âme de la commune ! Elles jouent un rôle fondamental. Qu’elles soient culturelles, sportives, artistiques, sociales ou environnementales, elles contribuent à animer la vie locale, à renforcer les liens sociaux et à promouvoir le bien-être des habitants.
Nos nombreuses rencontres entre les candidats Vivr’Action et les associations l’ont démontré : malgré les annonces du Collège actuel, pas grand-chose ne s’est passé durant la mandature pour accompagner, coordonner, informer et structurer la vie associative dans notre commune !
Vivr’Action place la vie associative au cœur de sa politique communale. Comment ?
Comme un jardin sans fleur, une société sans culture est inimaginable. Elle nous unit sans qu’on le veuille ni le décide. Elle nous imprègne « à l’insu de notre plein gré ».
Qu’on en soit conscient ou non, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, Brel, Stromae, Hergé, Folon, Magritte, Simenon, Nothomb, Geluck, les kermesses, la bière… font partie intégrante de notre culture belge et wallonne. La Culture nous rapproche. Mais la Culture a en même temps cette richesse inestimable de ne pas connaître de frontières. Elle nous ouvre sur l’extérieur et nous enrichit.
Nous comptons à Erezée une Culture bien réelle mais trop peu connue, que l’on retrouve dans la BD, la littérature, le théâtre, la musique, la peinture, la sculpture, la photographie, l’artisanat, l’histoire, le cirque… Elle n’est pas suffisamment mise en valeur, même si parfois, elle préfère se complaire dans l’adage « pour vivre heureux, vivons cachés »…
La Culture s’entretient tout en finesse et subtilité. Elle ne fait pas que se déguster passivement, mais elle doit se partager, se pratiquer et se vivre activement à tous les niveaux.
Nous avons malheureusement le sentiment que la Culture à Erezée n’est pas considérée à sa véritable importance, voire qu’elle apparaît à certains comme inutile, voire dérangeante…
Le sport est indéniablement un atout majeur pour la vie d’une commune. Lorsqu’il est pratiqué et encadré de manière adéquate, il apporte de nombreux bénéfices : il favorise la santé, l’épanouissement personnel, le développement de la connaissance et de la maîtrise de soi. Il offre également une dimension éducative importante, permettant la rencontre et la saine confrontation avec d’autres sportifs dans un esprit de défi, de considération et de respect.
Le rôle des pouvoirs publics est crucial pour préserver les valeurs positives du sport et encadrer les dérives potentielles. Il est essentiel de veiller à ce que le sport amateur et le sport pour tous conservent leurs vertus bénéfiques pour la communauté.
Comme lors de notre précédente campagne, nous affirmons déjà le double rôle des pouvoirs publics, en particulier celui de la Commune :
Offrir aux sportifs amateurs les meilleures conditions possibles pour pratiquer leur discipline, en fournissant les infrastructures nécessaires dans la mesure des capacités communales.
Soutenir un encadrement de qualité, tant sur le plan sportif que moral, notamment pour les jeunes et les aînés.
Nous avons la chance d’avoir le centre sportif au cœur d’Erezée. Malgré les critiques de la liste adverse, nous réaffirmons que nous n’avons jamais été opposés à ce projet. Nous avons toutefois exprimé des réserves sur le mode de gestion choisi par le Collège communal (le mode de Régie Communale Autonome a un impact significatif sur le budget communal, avec des coûts annuels de près de 300.000€).
Nous souhaitons également rendre hommage aux sportifs de qualité de notre commune. Que ce soit en boxe, volley-ball, danse, gymnastique, football, ou dans d’autres disciplines, leur engagement est remarquable. Nous saluons leur dévouement pour pratiquer et promouvoir leur sport, ainsi que le travail indispensable des bénévoles qui rendent l’existence de ces clubs possible.
Le Centre Public d’Action Sociale joue un rôle crucial dans le soutien aux citoyens en situation de précarité ou de vulnérabilité.
Nous savons à quel point le CPAS d’Erezée est une institution efficace et compétente. Les agents qui le composent sont des ressources importantes pour connaître et reconnaître les caractéristiques socio-économiques de nos entités, et plus particulièrement des familles qui les composent. Mais nous savons aussi qu’il manque de valorisation et de mise en avant de leurs actions.
Faire de notre commune un espace de confiance dans lequel chaque citoyen se retrouve au centre de notre projet, se sente entendu et respecté.
Le travail d’une véritable équipe…
Les tensions au sein de la majorité actuelle sont palpables depuis bien longtemps. Ces derniers mois particulièrement, les intérêts particratiques ou personnels divergents ont éclaté au grand jour, renvoyant une piètre image de la politique menée à Erezée. Ces multiples dissensions ont porté atteinte ou ralenti la concrétisation de projets importants pour nos habitants. Aux antipodes de cette manière de faire, le groupe Vivr’Action peut se targuer d’être une véritable équipe unie, soudée, avec un seul intérêt dans le viseur : l’intérêt collectif en vue d’assurer le bien-être de la commune et de ses citoyens !
… compétente …
L’équipe Vivr’Action se veut forte de ses compétences multiples, complémentaires, utiles à la bonne gestion d’Erezée ; des compétences et expertises adéquates pour répondre aux différents enjeux auxquels nous devrons faire face.
… disponible et à l’écoute !
La gestion communale demande une disponibilité quotidienne tout au long de la mandature. C’est un engagement fort que nous prenons pour tous les habitants d’Erezée ! Comme par le passé, nous resterons à l’écoute de chacune et chacun. Nous organiserons aussi de manière régulière des rencontres dans les villages afin de donner la possibilité à chaque habitant d’échanger sur les projets menés.
Une bonne communication : prérequis essentiel pour mener un travail en concertation avec la population
Notre équipe s’engage à mieux informer, mieux communiquer avec les citoyens. Une des premières missions de l’échevinat en charge de la communication sera d’élaborer, en concertation avec les services communaux, un véritable plan de communication. Le bulletin communal sera profondément revu, afin d’en faire un véritable outil de communication, apolitique et participatif.
Enfin, on ne gouverne pas seul… Trop de décisions ont été prises sans information, sans la moindre concertation ; la population a trop souvent été mise devant le fait accompli. Vous l’aurez compris, nous voulons effectuer un virage à 180 degrés !
La gestion des finances communales est un pilier essentiel du développement et du bien-être de toute commune ! Une gestion rigoureuse et transparente assure non seulement sa viabilité économique à long terme, mais aussi la qualité des services publics offerts aux citoyens.
Nous pointions déjà en 2018 la gestion financière de la Commune…. Sans faille ? Non, et nous persistons.
Les chiffres des comptes des 2 dernières mandatures nous confortent dans l’idée qu’on peut bien mieux faire. Sans rentrer dans les détails, les malis aux exercices propres des exercices 2013, 2015, et 2017 et à la limite pour 2020.
Il faut se rappeler qu’en 2020, justement, le montant de votre facture d’eau a doublé puisque l’application du coût-vérité à l’assainissement a entraîné une forte majoration du prix de l’eau. Ceci a entraîné des recettes supplémentaires de 400.000€ par an, mais les dépenses liées à cet assainissement n’ont jamais été de cet ordre (moins de 100.000€ par an).
Il n’a jamais été question pour notre groupe de remettre en question le maintien de la maîtrise du secteur de l’eau sur le giron communal, mais ce nouvel apport financier, générant un bénéfice depuis 4 exercices, aurait dû être provisionné (en partie du moins) pour mettre en place des projets innovants et qualitatifs de gestion des eaux usées sur notre territoire.
Evolution des grands postes de dépenses
Quels constats peut-on en tirer ?
Endettement Excessif : les charges liées au remboursement de la dette ont augmenté de 50% en 9 exercices ! C’est une menace pour la stabilité financière de la commune, vu le programme d’investissement toujours en cours d’exécution.
Le remboursement de cette dette consomme une part significative du budget (16%), réduisant les fonds disponibles pour les services et les possibilités d’investissements futurs.
Mauvaise priorisation des dépenses : certains projets sont mal gérés et/ou n’ont pas apporté les bénéfices escomptés. Nous pensons aux logements-tremplins de Mormont, dont la part propre de la Commune dans ce projet n’a fait que gonfler.
Nous pensons à tous ces appels à projets dont l’Echevin des travaux s’époumone à dire qu’il répond à tout ! Or, pour bénéficier d’un subside de 400.000€ pour une piste cyclable où, finalement, peu de vélos circuleront, la Commune investit plus de 900.000€ sur fonds propres. Est-ce de la bonne gestion ?
Permis de conduire, carte d’identité, certificat de bonne vie et mœurs, composition de famille… Au fil des mandatures, aucune réflexion sur la taxation des différents documents administratifs délivrés par la Commune n’a été réfléchie. Cette réflexion doit être menée dès le début de la mandature.
Nous souhaitons promouvoir l’E-Guichet, qui permet de dématérialiser les démarches administratives en les rendant accessibles en quelques clics.
La Commune doit garantir que l’eau soit distribuée en quantité suffisante et en respectant les normes de qualité et de potabilité.
Pour remédier aux problèmes rencontrés dans l’entité de Mormont, alimentée par l’eau du Néblon dont la qualité est bien moindre que l’eau produite par nos propres installations, nous étudierons la piste de l’acquisition d’un camion-citerne. Celui-ci permettra l’acheminement hebdomadaire de l’eau produite à Soy directement dans les réservoirs ad hoc. C’est sans doute la solution la plus économique et durable.
De nouvelles prospections de sources d’eau doivent être menées, pour permettre notamment le bouclage de réseau entre nos différentes entités.
Nous nous engageons à continuer les efforts déjà conséquents en matière d’entretien des conduites d’eau ce qui tend à une optimalisation du réseau et l’évitement de fuite sur le réseau. C’est l’occasion de saluer le travail quotidien des services techniques communaux en la matière.
2024 est une année de records au niveau de la pluviométrie, les ressources en eau ne sont pas altérées. Mais cette année ne sera qu’exception et il faudra se préparer aux années de sécheresse en veillant aux réserves et aux sources et ressources disponibles.
La Commune peut mener des campagnes pour sensibiliser les citoyens à la conservation de l’eau et à l’importance de l’utiliser de manière responsable.
Bonne nouvelle ! Nous avons été entendus sur l’amélioration du mode de relevé des compteurs d’eau. Le système hybride de relevé n’est pas encore optimal, mais s’est amélioré par rapport à 2017.
La construction de la nouvelle maison communale se profile à l’horizon de la prochaine mandature. La Commune a acquis un terrain au cœur d’Erezée pour y installer les locaux de la Commune ainsi que ceux du CPAS.
La réalisation de ce bâtiment représentera un défi de taille, nécessitant une combinaison réussie de confort, de bien-être au travail, de praticité, de technologie et, surtout, d’innovations énergétiques.
Nous sommes cependant préoccupés par l’espace qui pourrait être réservé aux services de la police. Bien que nous ne soyons pas opposés à une certaine concentration des services, il est important de souligner que la Commune et le CPAS souffrent actuellement d’un manque crucial d’espace.
Le site devra inclure suffisamment de bureaux, de salles d’attente offrant discrétion et confort, une salle de réunion ergonomique, adaptable au nombre de participants et équipée de technologies modernes, une salle de mariage conviviale, un réfectoire, des locaux pour la préservation des archives, ainsi qu’un espace technique informatique suffisant, ventilé et fonctionnel.
Nous doutons que l’espace disponible soit suffisant pour améliorer les conditions de travail des agents, qui, à l’heure actuelle, exercent dans des conditions parfois précaires, de la cave au toit dans les locaux actuels de la Commune.
Un parking adéquat pour les travailleurs et les visiteurs constituera également un défi important. Nous espérons pouvoir y inclure des bornes de recharge pour véhicules électriques.
La concertation de tout le personnel est essentielle pour mener à bien ce projet et s’assurer que les besoins de tous les utilisateurs soient pris en compte.
Nous avons identifié une série de travaux prioritaires. Bien que cette liste ne soit pas exhaustive, nous pensons qu’elle devrait figurer dans le programme d’investissements pour les six prochaines années :
Par citoyenneté, nous entendons la prise de conscience et la prise en charge concrète, à des degrés divers, de responsabilités dans la vie collective. Nous pouvons tous, d’une manière ou d’une autre, agir en tant que « citoyens ».
La citoyenneté n’est pas limitée à une tranche d’âge, à une catégorie sociale, à un secteur d’activité, à un parti politique… Elle est réellement du ressort de quiconque le souhaite. Elle peut s’intéresser à toutes les questions et gestes du quotidien : mobilité, consommation, loisirs, solidarité, environnement, alimentation, déchets, propreté publique… La citoyenneté doit être un facteur majeur de démocratie locale dont l’expression ne peut être réduite à s’exprimer uniquement tous les 6 ans au travers des urnes électorales.
Elle peut nous mener à nous engager dans un processus plus précis de « participation citoyenne ». Toute participation doit comporter successivement : l’information, la consultation, la concertation et la coproduction. Nous ajouterons que la participation citoyenne peut évidemment être à l’initiative de projets. C’est une démarche qu’il faut encourager, notamment par le biais de budgets participatifs.
L’information est une condition sine qua non de la participation. Nous ne comprenons pas pourquoi certains édiles semblent totalement rébarbatifs à diffuser l’information, comme si cela signifiait une sorte de perte de pouvoir. C’est sans doute l’explication à cette réticence… Peut-être aussi parce qu’il est plus facile de décider de tout, tout seul…
Si le processus est parfois lourd, il ne peut que déboucher sur un résultat final inestimable sur le plan de la satisfaction générale, de l’appropriation collective, et de la pérennité d’un projet.